Grado de dificultad: 3 (Por el idioma).

Columnista: Roberto

Au coeur de l’ESA (Agence Spaciale Européenne) se trouve Arianespace, une entreprise française.

Voilà un argument puissant pour rédiger un article en français (même si le sujet n’est pas glorieux).

le nouveau champion américain s’appelle SpaceX

SpaceX, infallible (pour l’instant)

SpaceX récolte les fruits de ses recherches (qui ont commencé, comme toujours, par des échecs).

L’entreprise est aujourd’hui capable de récupérer tous ses lanceurs Falcon 9, atteignant le plus haut niveau de fiabilité de l’industrie spatiale.

Ils viennent d’envoyer, pour la deuxième fois, des astronautes à la station orbital ISS (et récupéré leur lanceur, comme d’hab).

D’autre part, ils ont lancé la bagatelle de 893 satellites de Starlink en l’espace d’un an et demi et 17 missions…

… Sans compter ses autres lancements commerciaux pour une clientèle croissante.

J’arrêterai là pour ne pas humilier davantage tous les autres acteurs du secteur. Vous trouverez de nombreux articles qui saluent ces succès dans notre catégorie Profesionales.

La décadence de Boeing-Space

Pendant ce temps, leur concurrent direct, Boeing-Space, est resté coincé.

Les échecs répétés de sa capsule Starliner et les retards de son lanceur SLS semblent montrer une inquiétante improvisation.

Boeing Starliner - Origen Boeing

Ces retards pourraient paraitre anodins si Boeing n’était le constructeur des légendaires Saturn 5 (lanceur) et Apollo (capsule)…

… Et, surtout, si cette entreprise admirée n’avait pas reçu une fortune pour développer des engins qui ne fonctionnent pas.

Ce sont des milliards de dollars qu’elle a reçu de la légendaire NASA, qui fulmine pour cette trahison.

Ressemblance entre NASA et ESA

Boeing perd son aura, les autres construisent la leur

Pendant que Boeing pataugeait, les russes ont continué à lancer des Soyuz. Puis, la France, le Japon, la Chine, l’Inde et la Nouvelle Zélande ont développé avec succès leur programme spatial.

Parmi eux, les français sont devenus le pilier du programme Européen, ESA (European Space Agency). La société Arianespace est cet élément central.

Cette agence européenne partage de nombreux points communs avec la NASA, son homologue outre atlantique.

Il semblerait qu’à présent ils en aient créé un supplémentaire avec les problèmes du lanceur léger VEGA. Ce lanceur, de conception italienne, a eu, récemment, des problèmes répétés.

Le dernier est particulièrement honteux : deux câbles inversés ont provoqué l’échec de la dernière mission Arianespace pour l’ESA :

Human error blamed for Vega launch failure

Deux satellites perdus (un travail considérable) et une perte de confiance des clients sont les conséquences de cette erreur.

NASA et ESA : même maux

La description de la faute a l’air d’une blague. Inverser deux câbles ?!

La vraie explication sera celle de toujours : précipitation et avarice (VEGA est un lanceur « bon marché »). Demandez à Boeing, ils savent très bien faire, et TMN en a abondamment parlé (#737Max8).

Il n’est pas question de critiquer les ingénieurs, qui travaillent avec les paramètres qu’ils se voient imposer. Par « paramètres », j’entends « budget » et « délai », bien entendu trop très courts.

Et ces paramètres impliquent plus que des ingénieurs italiens…

Il semblerait que l’ESA souffre du même mal que sa cousine d’Amérique : un mélange de politique et de radinisme.

C’est donner raison et pouvoir à SpaceX.

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