Grado de dificultad: 3 (Por el idioma).
Columnista: Roberto
Voilà longtemps que je n’avais par écrit un article en français pour TMN. L’actualité de ma mère patrie est ennuyeuse à mourir.
Pourtant, en l’occurrence, la langue française va m’aider à parler plus facilement d’un problème global.
Côté lumière d’une crise
« Ennuyeuse à mourir » est une expression maladroite, ces derniers temps. En pleine épidémie COVID-19, elle cesse d’être amusante.
La crise que nous affrontons n’a rien à voir avec la politique, ni la nationalité, ni le genre, ni la race.
L’épidémie s’attaque à tous les humains, encore que le groupe des anciens, auquel j’appartiens, soit plus en danger que les autres.
J’irais même jusqu’à épargner les politiciens, dont le seul travail est de faciliter celui des médecins. S’ils le font, merci à eux.
Les médecins et les « professionnels de la santé » sont les seuls en mesure de nous aider, en temps réel. Ils méritent un salut tout particulier.
Nous apprenons qu’en Italie, les infirmières ont reçu leur diplôme avec anticipation, pour pouvoir participer à la lutte contre l’épidémie.
Dans le même pays, les professionnels de la santé retraités sont appelés, eux aussi.
Sachant que cette action est dangereuse pour les personnes en question, pour la tranche d’âge à laquelle ils appartiennent, voilà un courage extraordinaire.
Côté obscurité d’encre
Contrairement aux apparences, la réaction des places boursières a été cohérente avec celle du reste de l’humanité.
Au lieu de spéculer, les habituels boursicoteurs préfèrent se mettre en pause (raison pour laquelle les valeurs dégringolent).
Il y a, cependant, des exceptions notables :
https://www.eldiario.es/internacional/panico-sabotea-respuesta-Trump-coronavirus_0_1004399603.html
Ce cas (désastreux) était prévisible à l’ouest de l’Atlantique. Et « grâce » à ce monsieur, la propagation de l’épidémie a déjà empiré.
Mais il n’est pas le seul…
Si vous regardez les infos, vous constaterez que d’autres ne s’intéressent aucunement s’intéressent assez peu aux dangers que nous courons.
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances : « C’est le moment de faire des bonnes affaires en bourse » #LaMatinale pic.twitter.com/TUD9FPL3Hz
— CNEWS (@CNEWS) March 10, 2020
La dame en question est seulement un des multiples cas et, dans ce domaine-là, il n’y a pas de frontières.
Ceux qui incitent à la spéculation, et se préoccupent seulement de la chute des marchés, sont partout.
Ils ne semblent pas se rendre compte que tout le monde les regarde sans comprendre.
S’en préoccupent-ils, seulement ? Après tout, ils ne font rien d’autre que ce qu’ils font d’habitude.
Quelle est la différence ? Bonne question ! Nous, numéros statistiques, citoyens lambdas, en voyons une, eux pas.
A ceux-là, et à ce niveau, il est bien tard pour la leur expliquer.
L’expression “the wisdom of the marketplace” qui apparaissait dans un article du Washington Post du 10 mars 2020, était assurément sarcastique.
Par pour tout le monde.
Oh ! J’oubliais : il ne faut pas non plus annuler ou reporter les matchs de foot, bien évidemment (les Jeux Olympiques, si : c’est moins important).
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