Grado de dificultad: 3 (Por el idioma y también por el tema).
Columnista: Roberto
L’article d’aujourd’hui sera en français, car la question qu’il aborde est (malheureusement) typiquement française.
Un thème devenu habitual
L’affaire Jeffrey Epstein
Lorsque l’affaire Jeffrey Epstein a enfin éclaté, et que les turpitudes de toute une ploutocratie a été dévoilée, c’est sans surprise que nous avons appris que, bien sûr, il avait des « fournisseurs » français.
Un nom, en particulier a souvent été cité, celui de Jean Luc Brunel, fondateur dea célèbres agences de mannequins Karin Models et MC2 Model Management.
Comme dit le proverbe : « on n’est jamais si bien servi que par soi-même ».
Pour avoir accès à la marchandise (AKA des adolescentes vulnérables), créer un vivier ou les adultes libidineux pourront s’approvisionner est des plus efficace.
La France est un terrain propice
Grâce a cette affaire, beaucoup ont ouvert les yeux et se sont souvenues que si Brunel a pu prospérer impunément, c’est que le terrain était propice.
En effet, en France, depuis plus le 19ème siècle, « l’Art » constitue une excuse parfaite. Les « artistes » bénéficient d’une aura qui leur confère certains droits.
Il s’agit d’une bizarrerie autant française qu’anglo-saxonne, selon laquelle les artistes n’ont pas obéir aux mêmes règles que tous les autres.
TMN a déjà parlé d’un cas de ce type : Mary Wollstonecraft Godwin, plus connue sous son nom d’épouse, Mary Shelley, a partagé la vie chaotique du poète Percy Shelley.
Elle l’a rencontré, alors encore adolescente, et l’a suivi alors qu’il était encore marié.
Cette démonstration de mépris pour les personnes qui ne sont pas « artistes » est resté courant en France jusqu’à nos jours, et commence à peine à changer.
Une évolution récente
Il y a eu, au XXIème un premier cas de fissure dans la règle d’impunité : le photographe anglais David Hamilton était célèbre pour ses photos « d’art » de très jeunes adolescentes.


Un exemple de photo de très jeunes filles par ce photographe
Seulement voilà, il ne se contentait pas de les photographier… Une de ses « conquêtes » a pu rompre la conspiration du silence, parce qu’elle aussi était devenue célèbre.


Le photographe « respecté » (et pas respectable) a fini par se suicider, seul moyen d’échapper à une condamnation.
Où David Hamilton travaillait-il, de préférence ? En France, bien sûr, le pays où les pédophiles se font appeller artistes.
L’art et les artistes sont en train de changer
Ces temps derniers, un autre pedophile est sous les feux des projecteurs.
Gabriel Matzneff, écrivain qui se vantait de ses « conquêtes » âgées de moins de 15 ans, ne comprend même pas ce qui lui est reproché. En résumé, il est persuadé que certaines lois ne s’appliquent pas à lui.
La vidéo suivante, d’une émission littéraire tournée en 1990, est hallucinante.
Remettant les choses à leur place, Vanessa Springora, une des jeunes filles qu’il a abusées, a une opinion « différente » de ce qui lui est arrivé il y a trente ans:
«Le Consentement» sans concession de Vanessa Springora
Les derniers articles parlent à présent de lui d’une façon un peu plus critique :
Affaire Matzneff : un conflit de droits
Il semble que les artistes du XXIème siècle soient des gens plus responsables. Heureusement !
Cela a pris du temps.
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