Grado de dificultad: 3 (No solo por el idioma sino por su tema sutilmente complejo)
Columnista: Roberto
La omnipresencia de las guerras perturba la quietud de TMN. Difícil de concentrarse cuando se mata gente como consecuencia de un moribundo postmodernismo.
Algunas novedades tecnológicos, sin embargo, merecen nuestra atención (sino la de medios “mainstream”). El origen de la que nos interesa hoy es francés, por eso la elección de idioma.
« J’ai une question pour vous » …
Une question posée à Bard
Récemment, je posais une question à Bard qui es, comme vous le savez (ou pas), l’automate conversationnel de Google.
Je lui demandais (en anglais) :
I got a tricky question for you: do you know the series “Game of Thrones”?
Je n’ai pas pris soin de noter sa réponse exacte, c’était quelque chose du style …
I cannot answer this question, I am only a conversational language model … bla, bla, bla.
Sur le coup, j’ai été un peu surpris, juste avant de réaliser que j’avais mal exprimé ma requête. Bard avait répondu à ma question comme si c’était la finalité de ma recherche.
En fait, je cherchais un détail d’un dialogue particulier. Ce fut ma seconde question, à laquelle il répondit brillamment.
À question mal posée, réponse mal fichue
Je raconte cet épisode car il est représentatif de nos biais et nos sous-entendus lorsque nous interrogeons ces machines.
Un récent article de NextInpact parle justement de cela :
Les IA génératives réduisent les stéréotypes à leur version la plus cliché
Plus encore que l’article, ce sont les commentaires qu’il a généré qui sont intéressants. Vous y trouverez tout un tas de suggestions et de pistes pour sortir de la médiocrité des réponses des automates.
Pas assez de gens se donnent la peine de comprendre qu’une question mal posée génère une réponse mal fichue.
Cela signifie se mettre en question, en doute.
IA, entre aujourd’hui et peut-être demain
Paresse intellectuelle
Le mode de fonctionnement actuel est basé sur une tactique appelée « Deep Learning », connue pour sa paresse intellectuelle.
En lisant l’article de Wikipedia sur le thème, nous apprenons qu’il existe trois modes d’apprentissage :
- Supervisé,
- Semi supervisé,
- Sans supervision.
Comme vous le devinerez facilement, c’est la troisième option qui est, de loin, la plus pratiquée.
Normal : les deux premières demandent du travail, du temps et surtout une réflexion. La troisième requière seulement une grosse base de données, la plus grosse possible.
Utile rivalité
En conséquence, il manque tout un monde de critères, ceux qui formeront ce qu’on appelle « l’éthique de l’IA ».
En termes plus crus et plus réalistes, les bases de données actuelles sont plus des dépotoirs que des trésors.
La bonne nouvelle est cette intéressante discussion sur NextInpact, indiquant qu’il y a des gens qui travaillent sur le sujet … En France, du moins.
Or, les Américains, pour quelque obscure raison, sont très jaloux des Français sur les sujets techniques et technologiques. Correction : des Européens en général, des Français en particulier.
Bien ! Cela va accélérer les choses.
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